Mon travail créatif débute au début des années 2000. Il s’inscrit, dans une volonté d’exprimer l’expérience vécue. Les ensembles réalisés évoluent à la frontière d’un travail documentaire, dont les sujets s’élaborent au fil de mes rencontres, et d’une photographie plus personnelle, souvent picturale, principalement marquée par les thèmes et les lumières des peintres du « mouvement » Impressionnisme.

Les épreuves sont obtenues à l’aide de techniques et d’outils plus ou moins expérimentaux, qui vont du photomontage aux captations réalisées avec des moyens détournés (appareils transformés, systèmes optiques fabriqués maison, sténopés, stéréoscopie).

Pour faire simple, je photographie avec du matériel « impossible », puis je travaille pour faire en sorte que mes épreuves soient lisibles et accessibles : J’aime quand tout bouge et se brouille au point qu’il faille se raccrocher à une lumière, à une couleur, à une forme, et qu’alors tout s’illumine et m’apparait clair et évident.

Le travail « documentaire », plus proche du carnet de route que de la documentation du journaliste, est toujours abordé à la première personne et souvent introspectif.

Parallèlement à ce travail, je poursuis un travail de captation en séquences de moments choisis avec lesquels je produis des courts métrages en employant la technique du stop-motion.